Qu'il s'agisse d'une adolescente déniaisée par le Père Noël, de l'absence d'Anne Frank dans l'annuaire ou d'un serrurier mort assommé par un impressionnant vibromasseur, les nouvelles de Vincent Kappeler semblent toujours vouloir nous poser la même question : « Mais où vont-ils tous ?! »
Quant à l'amour, s'il colle bel et bien à la peau, c'est plutôt à la façon du chewing-gum dans les cheveux.
Noir, déroutant et d'une intelligente légèreté, Loin à vol d'oiseau s'inscrit avec insolence dans le paysage littéraire suisse romand.