Printemps 1999. Pendant que ses collègues, à Paris, péroraient sur les vertus et les inconvénients de la «guerre humanitaire» contre la Yougoslavie, Patrick Besson, lui, passait ses nuits à l'hôtel «Moscou» de Belgrade et contemplait le ciel avec les Belgradois. Il en a tiré une série de chroniques qui, par le courage intellectuel et physique de leur auteur, mais surtout par leur esprit, leur style et leur liberté, s'inscriront dans les belles pages de la littérature française de ce siècle.