Ces pages disent l'acharnement avec lequel la maladie s'y prit pour disloquer, jusqu'à l'anéantir, un être de lumière vénérant l'existence et qu'animait, au quotidien, une passion solidaire pour tout ce qui endure ou resplendit. Par la vertu de ces “missives” à la tonalité intime, de cet état des lieux brassant, avec les souvenirs heureux, certaines questions ultimes, l'odieux cratère de l'arrachement et de la mort cède du terrain à ce qui, trente années durant, constitua – et demeure – une équipée complice et radieuse.