Gaston Cherpillod a écrit là un roman passionnel, avant tout parce qu'il s'y est passionnellement engagé. A l'instar de François Péri, son «héros», il n'a pas craint de se mettre ouvertement en question. On trouve l'écrivain écartelé par la cohabitation de visages, d'idéaux, de fidélités contradictoires, qu'il s'efforce de maintenir en conscience, refusant de choisir comme on refuse d'abdiquer.