Ce livre que Milica Zivadinovic consacre à l'œuvre de Popovic est d'autant plus important qu'il révèle avec une singulière pertinence que cette «conscience européenne» n'a pas cessé, en dépit d'un rideau de fer qui l'a coupée en deux pendant près de cinquante ans, d'être une réalité pour des artistes comme Mia Popovi, pour lequel Paris aura été une étape décisive. Si l'on n'y prend garde, si l'on n'accorde pas toute l'attention qu'elle mérite à une œuvre comme la sienne, l'histoire de l'art du XXe siècle continuera d'être hémiplégique, à tout le moins boiteuse et partielle…